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5 mars 2010

Le "Châ"sselas de Nico

Si au bout de plus de vingt ans de pérégrinations viniques, je suis resté accroché à la toile par ses forums et certains blogs, c’est que la nébuleuse du web est peuplée de personnages passionnés, attachants, captivants, souvent d’une très grande compétence et le plus important, toujours prêts à partager ce qu’ils aiment par leurs écrits et les dégustations qu’ils organisent. Parmi ces personnages, il y en a deux que je mets particulièrement à part, ils sont très potes en plus (ce qui n’a rien d’étonnant), il s’agit d’Oliv et de Nicolas Herbin, dit le Châ. 

Alors, quand Jehan, un de mes partenaires de dégustation les plus doués en Belgique me ramène un flacon tout spécialement dédicacé du Nico à mon intention rien que pour me rappeler mes origines, y a la tocante qui s’esbaudit ! 

La bouteille en question, c’est un

Chasselas Féchy Le Brez 2008 du Domaine La Colombe

Dans l’esprit de beaucoup, particulièrement en Belgique, le chasselas, à travers le « Fendant » ou d’autres vins suisses, au point que jusqu’il y a quelques années, ce cépage a été la victime d'arrachages massifs, avant de connaître un regain d’intérêt plus récemment grâce au travail de vignerons soucieux de faire de la qualité et autres chose que des vins d’apéritif avec le chasselas.
Parmi ces vignerons, il y a Raymond Paccot, propriétaire du Domaine La Colombe à Féchy qui produit parmi les meilleurs vins de chasselas dans le canton de Vaud.

Le Féchy « Le Brez » est issu de 2 parcelles situées à l'est du village de Féchy dans le Vaud, parcelles qui bénéficient d’un sol brun calcique, profond, caillouteux à enracinement profond.

La viticulture du Brez comme pour le reste du domaine est en bio proche de la philosophie de la biodynamie.

La récolte est entièrement manuelle. Elle est suivie d’un pressurage lent et d’une fermentation lente et spontanée uniquement sous l’action de levures indigènes. L’élevage se fait en cuve sur lies fines pour permettre le développement d’arômes racés, frais et complexes.
C’est un vin de garde qui se révèle pleinement après une à trois années en cave.

Dégustation

Le nez est assez ouvert et il s’intensifie à l’aération pour offrir une belle complexité faite de notes florales et minérales, de menthe infusée et de fruits blancs. La bouche offre aussi pas mal de complexité se déclinant à la fois sur un axe de fraicheur avec une belle tension des épices et des notes minérale et sur un axe plus ample avec une impression de gras, bref une sensation de droiture et de pureté mariée à de l’amplitude.
La finale, plus intéressante pour sa longueur me paraît plus dominée par les notes minérales et les épices.

Beaucoup de plaisir dans ce vin où je retrouve certains caractères de grands sylvaners de terroirs, sans le côté citrique, toutefois. Mais est-ce un désavantage, dans ce dernier cas ?

Bref que Bozobozo le Grand Lapin soit favorable à mon pote Nico pendant des décennies, il le vaut bien, son chasselas aussi !

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