Le Coin des Artistes
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La présente image de tête a été travaillée à partir d'une image prise sur le site http://www.amicalementvin.com |
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Et l’beau temps, je l’ai retrouvé ce vendredi soir dans un coin de paradis à Bruxelles (de plus en plus Belle et vinique), dans le resto-bistrot à Jean-Yves, le bien nommé « Coin des Artistes », ou les acteurs sont le cochon, le beau le « vrai », celui qui est mon « copain » depuis des lustres et des vins tous aussi plus vrais l’un que l’autre, le plus souvent à l’épreuve du soufre. Pour résumer, y a Jean-Yves, son cochon et du terroir façon Sud-Ouest dans tous les sens du terme. Bon, pour parler pratique, j’avais fait dans la dentelle en démarrant avec un foie gras cuit, façon Jean-Yves, genre de truc où même 500 grammes passent d’une façon plus soyeuse qu’une soupe aux légumes. Terriblement efficace et pas bourratif pour un sou même si c’est largement servi. Je suis sur un Cassoulet, que dis-je « le Cassoulet du Coin des artistes » une merveille même par 50 degrés à l’ombre, si Môssieur. Ma diététicienne préférée poussée au désespoir, perd vraiment patience sur la dame blanche qui cloture les débats…. Faut boire un coup là-dessus Madame, on oublie vite. A chaque passage, c’est comme cela pour tout, alors si vous êtes dans la « capitale de l’Union » et que générosité et vins de plaisir vous tentent, ne ratez pas cela, les bruxellois de la glouglousphère, eux ils savent depuis longtemps ! |
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Et à propos de vin, justement, quel bonheur que les quilles que nous a proposé le fiston à Jean-Yves qui officie en salle. On a ouvert le feu, pour la soif avec le Chablis Domaine Pattes-Loup 2009 de Thomas Pico, espèce de merveille du 3e millénaire en termes de jus et de pureté et dont une bouteille ne tient pas 5 minutes avent de crier à sa ou ses petites jumelles. Sur le foie, c’est un demi -sec 2006 de Thierry Puzelat qui vient jouer les accompagnateurs, tout en finesse, sans jamais vouloir écraser. A nouveau une bouteille ne suffira pas… Remarquable qu’un vin avec du résiduel soit aussi passé très bien sur les asperges de Malines de ceux qui n’avaient pas voulu choisir trop « cochon ». |
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Sur le cassoulet (et l’agneau de certains de l’équipe), on entame les festivités par une Cuvée Sagesse de Gramenon 2008, superbe entre fraicheur et précision (ce que je ne ressens pas toujours avec ce domaine, avant d’attaquer le Crozes-Hermitage 2009 de Dard et Ribo, quatrième fois que je descends cte quille en un mois, quatrième tuerie, où si la syrah ne se cache pas, on est en droit de se demander si plus torchable existe. Enorme d’énorme. Y en a encore chez Basin & Marot 5comme pour les chablis de Thomas Pico), à Bruxelles, faut pas tâter ce machin, où alors, faut repartir dans le désert, et quand t’es dans le désert…. |
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Et comme il est clair que toutes ses nombreuses lignes sont odieusement « objectives » à souhait, je vous invite à continuer par une petite visite sur le site web et la page fessebouc de l’ami Jean-Yves, avant de craquer pour l’énorme tableau noir qui contient une des plus joyeuses cartes de vins. Pour les alsaciens, Jean-Yves, c’est notre Chistophe Andt à nous (Le Pont Corbeau à Strasbourg). Le Coin des Artistes |