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29 mars 2012

VDVs 44s : Régalades et rigolades en Val de Loire

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vous présentent « leurs »
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avec… Anne Graindorge…
et René Mosse… aussi !

Anne Graindorge, c’est un peu « Force 10 from Navarone », sauf qu’elle n’habite pas Navarone mais en Loire, et qu’elle aime cela, la Loire ! Elle a débarqué  « en Force », voici à peine deux-trois  gros mois dans le petit monde des Vendredis du Vin, mais, comme le font les Namurois, quand elle est dedans, elle y est pour longtemps. En plus au lieu de chanter mal comme Stéphanie l’Ouragan, elle a choisi de nous divertir par le slam. Chouette !
 Il a donc pas fallu plus de temps qu’il n’en faut pour le dire, pour que l’infante de Loire se dévoue à nous présider le 44eopus des Vendredis du Vin en ce bel an de grâce 2012.

Et pour accompagner son investiture, elle envoie Madonna au placard avec ce slam on ze Loire :

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Chapeau Mam’zelle !!!

La noble donzelle proclame donc ouverts ces 44e VDVs avec le discours suivant :

Chacun apporte sa bouteille ligérienne et une spécialité culinaire de sa propre région (pratique à transporter et facile à grignoter pour un bon buffet) pour un pique-nique en bord de Loire, les pieds dans le sable et les verres posés au milieu des bois flottés.

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Bon… direction la Loire c’est bien… très bien, même, mais pas facile de persuader nos chères moitiés d’y retourner pour un Vendredi, à peine revenus que nous fûmes, des galipettes de la Dive Bouteille, hein !
Alors comme beaucoup d’empêchés à jouir de cet été de mars au bord du large fleuve, nous, on a décidé de venir avec nos quilles ligériennes chez un pote à Bruxelles.
Pour faire un peu franchouillard, on n’avait pas grand-chose d’autre sous la main qu’un Marseillais, un Niçois et un Pyrénéen à tendance italienne. Pour changer du Niçois habituel, on a pris le Marseillais, vu qu’il semblait de bonne composition pour l’occasion.

Non, je blague, on t’aime nous, le Marseillais, t’es toujours de bonne composition

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Côté culinaire, faut qu’on s’excuse Madame la Présidente, même qu’on plaide coupable, parce que, comme on travaille en groupe, juste, en fait, pour aligner beaucoup les quilles à la mode serial, si on s’était fendu d’un plat local par bouteille, on aurait tous fini aux urgences.  On sait bien que Gargantua, il est ligérien…. Mais il y a des limites.
On ne pouvait pas trop non plus favoriser nos origines culinaires, le rösti, la bouillabaisse et le bris de Nice ne faisant pas obligatoirement bon ménage avec les cépages ligériens.
Donc plutôt que de se mettre en quête de notre « root » culinaire, (désolé, mais c’est juste une expression nécessaire à un bête jeu de mot qui va suivre), on s’est  donc rabattu sur du grand local, le genre qui accompagne le panier Pic-Nic classique, quiches, sauciflards et tapenades.

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Pour les vins, on aurait pu apporter, faute de chacun sa « root », chacun son chenin ! Mais pour faire plus grand festoyement, nous décidâmes de nous priver de tout ostracisme en tapant large, tous cépages, tous millésimes et tous genres confondus.
Tant que ça venait de la Loire, l’occasion était belle  de séjourner dans bien plus de sites ligériens virtuels pour notre tout aussi virtuel repas au bord de l’eau. Ce dernier liquide est assez rare aux lieux dits de nos agapes viniques, il faut dire.
D’autant plus rare que pour pleinement respecter le programme présidentiel, il ne nous a pas fallu plus de 5 minutes pour renverser l’unique bouteille du liquide en question,  pour ainsi  « flotter le bois » … de la table.
Enfin, chez notre Marseillais, on avait un peu l’impression d’avoir les pieds dans le sable, celui qu’il a encore dans les oreilles (bis : Non, je blague, on t’aime nous, le Marseillais !).

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Bref,  l’affaire était dans le sac, on avait tous les éléments du puzzle : un exhaustif melting pot de vins ligériens, un panier Pic Nic, du sable et du bois flotté.

Au rang des lieux virtuels favoris du jour, il y avait le Seb David dont l’oreille n’est point ensablée mais bien vineuse et dont le souvenir du caveau au fond d’une grotte de tuffeau de Bourgueil filerait les jetons au petit Poucet (non, Seb, je ne dis pas ça pour toi).
Mais au vu de la serial liste de quilles qui va suivre, c’est surtout la pénitente douceur angevine du Père Mosse qui fut à l’honneur…

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Que le Mosse ramasse les suffrages et les suffragettes est, ma foi, un peu normal, l’oiseau vient quand même tous les 15 jours en Belgique pour y manger un moule-frites que cela soit la saison des moules ou non. Dalleurs, moules en flamand se dit « Mosselen », CQFD, ça s’invente pas.
Et où il sera samedi et dimanche, hein, le père René ? Je ne vous le demande pas.

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En fait, y a même des jours ou j’ai des visions, je vois des René partout, même l’ôt’jour dans mon verre de gueuze Cantillon, à l’Union Saint-Gilloise, tant elle moussa ma moussette.  (oui, là, j’ai honte).
Un autre jour, alors que, fatigué, je cherchais ma route à la tombée de la nuit dans un chemin de campagne… si !

René, c’est notre « Loire Invader » à nous !

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Allez,… fini les gazous, et… sous la haute autorité des « Studios Torchés sur la Toile », que la fête commence !

02A tribute to Doc ADN

Pour entamer les festivités, un grand classique des VDVs Brusseleir, un Cheverny  du Clos Tue-Bœuf dans sa version « Les Carteries » 2003. La bestiole est un peu fermée au départ, même la robe est assez opaque.

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Mais dès que cela s’ouvre on part sur un côté miel d’acacia assez chouette. On retrouve ce miel en bouche, en plus d’une très belle minéralité, le tout avec de la tension, du gras et même s’il y a la pointe solaire du millésime, ça se goûte drôlement bien sec. Ça serait bien sur des huitres, une fois, Msieur Puzelat.

Ensuite un premier Mosse avec une quille qui a déjà fait pas mal causer, le Pet Nat Moisson Rouge, arrivé sur terre fin 2001.

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Et elle est vachement bonne, la bête (non pas toi, René, ton Pet Nat). De plus en plus gourmande à force que les mois passent, surtout parce que l’amertume du gamay teinturier qui est dedans, surtout présente les premiers mois, laisse de plus en plus le fruit rouge croquant prendre le dessus. C’est même devenu assez long, comme les « Finger » de Monsieur Cadbury, sauf qu’ici, ce sont des bulles à René, O yeah.
 J’l’aimerais bien,  la chose à bulles,  avec un bon p’tit boudin blanc.

Changement de registre à 1800° (soit  5 tours sur soi-même) avec le ch’nin qui suit et, qui a quelques balais dans la valise : de Monsieur Philippe Foreau, le Vouvray Sec 2001 est annoncé !

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Si vous voulez mon avis, je n’ai jamais réussi à comprendre comment les sucrosités voisines de chez Huet, même si elles sont bios, peuvent être plus réputées que les « secs » de ce gastronome très averti de Philippe Foreau. Dans les années fraiches (oui, chère Baronne, elles ont existé), ce mec nous balance des monstres de droiture et de pureté. Et ce 91, il ne déroge point à la règle, oh que non ! Le nez est puissant, une bombe de floral ultra complexe, la bouche a tout pour mettre à genoux, tension cristalline de la mort qui tue, floral et fruit, et même du gras…. Quant à la longueur de la finale…. Indescriptible. Une énorme émotion, pas la première sur les Vouvray Secs de Foreau… Et ce machin sur un Sandre avec une belle sauce, je préfère ne même pas y penser. Enfin, si, j’y panse très fort !

Ce soir, tous les ch’nins mènent à Mosse, on vous l’a dit et, donc, voici déjà le retour d’Hagar René avec  son Savennières Opus  « Arena » 2008 (Brigitte, on se calme !). Belle robe d’or pour emballer un nez très chenin avec un tout petit d’oxydation qui va sûrement se barrer d’ici 2 ans.

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Derrière, y a de la bombe, y en a…. gros fruit, belle acidité, gras qui a de la tenue et surtout « Wat een buvabiliteit ! », ce qui se traduit par ça descend tout seul ! Et en plus, c’est bien long…. Un très très bel Arena (Brigitte, on se calme !). Paaaarfait sur toute espèce de cochonnailles. (On se calme, Brigitte, on se calme !)

Pour suivre, un petit vin de pays du Centre, de feu Didier Dagueneau dans son édition « Silex » 2006.
Quand on s’appelle « Silex », on a rarement les aromes d’une gaufre de Liège avec de la crème partout (This is just a tribute for Eva).

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Et ceux qui prétendent qu’un nez minéral n’existe pas, je les invite à tâter de ce sauvignon, juste pour voir, non peut-être.  Dommage qu’on l’a servi un peu chaud, mais même comme cela, ce sont les mots tension, cailloux, finesse et longueur qui s’imposent, avec juste un tout petit duvet de sucre. Superbe ! A boire pour lui-même.

Restons sur le chenin avec un Saumur Blanc « Brézé » 2002 du Clos Rougeard dont un des maîtres est connu mondialement pour sa passion des blogs. De fait, si Nady Foucault se prétend non photogénique, on ne peut pas en dire autant de la qualité régulière de ses vins.

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Témoin d’un passé argentique ou le blog était discret, ce petit vin de Saumur, il en a dans le slip. Un peu évolué quant à l’habit de lumière, il met le sens « odorat » sous une admiration Sixtine avec des arômes très prenants de thé, de lys, d’hydrocarbures et surtout de pierre mouillée.
Ze bouche a strictement rien à envier, avec une tension magnifique et une salinité de Marie la Mère. La finale est somptueuse de classe et de finesse… à ce niveau, il n’est pas seul, le riesling à être le plus grand cépage du monde. Re, à boire pour lui-même.

Next stop, always ch’nin city avec le MontLouis  « Les Choisilles » 2008 de Monsieur François Chidaine.

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S’il paraît au début plus fermé et végétal que les 4 bombes précédentes, c’est probablement dû au fait que c’est encore un poupon qui est dans le verre, avec des agrumes très jeunes qui se dévoilent à l’aération. En bouche l’équilibre est parfait entre les éléments suivants, tous très présents dans une belle structure : acidité, gras, fruit et minéral. La très belle longueur confirme l’énorme potentiel de la bête. Sûr, il en a sous la pédale, petit chenin deviendra grand…

Pour ceux qui aiment le jus de caillou avec de l’acide citrique pour dissoudre la pierre, le sot melier que je suis ne peut que vous conseiller le Pouilly Fumé 2010 de Jonathan Didier Pabiot.

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Un modèle de détartrage bien moins cher que ces concurrents proposés par les arracheurs de dents et autres stomatologues… Bien meilleur quand  même, bien qu’il m’arrive très peu de goûter un stomatologue, même une. Qu’on ne se trompe pas ici de sujet, il s’agit bien de vin. Car, En sus de cette tension comme je les aime, il a aussi de chouettes arôme floraux, comme du chèvrefeuille, ce qui est très rare dans le cabinet d’un stomatologue, enfin, tout dépend de quel cabinet on cause.

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Une fois de plus, vous direz, ça y est l’helvète alsaco-bruxellois est reparti dans son style grandiloquent et admiratif… faut quand même reconnaitre que dans la série qu’on vient de se mettre sur la langue et dans le gosier, y a pas grand-chose à cracher.
Tout semble cependant avoir une fin… ou presque.

Le  Coteaux du Loir « Kharakter » 2007 du  Domaine le Briseau qui suit remet fort heureusement les pendules à l’heure, pour finir les blancs comme il le faut.

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Un poil oxydatif, le nez n’en reste pas moins bien complexe avec des fleurs blanches et des pêches mûres. En bouche l’attaque est vive, assez sèche, et on perçoit beaucoup de matière, très veloutée.. Le seul bémol, c’est que l’alcool présent en milieu de bouche alourdit un peu les choses. Très original, en fait… le vin, pas l’alcool.

Il vous manquait le père Mosse ? Et bien le revoilà, et c’est lui qui entame les rouges.  C’est son Anjou 2008 qui ouvre le bal… et celui qui nous a apporté la quille ne doit pas s’inquiété pour l’humidité de sa cave, pour ça, y en a !

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La boutanche a-t-elle souffert de cette humidité, difficile à dire… sûr que l’acidité, elle, ne manque pas. A revoir. Revoir tout comme cette rare cuvée Paimparé 2005 toujours du bon René Mosse, assemblage de plusieurs Cab. Francs d’origine diverses et donc Vin de France, trop durs en cette belle nuit de mars, étoilée par le visage de nos compagnes de dégustation.

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Mine de rien, ces deux rouges,  ça commence à nous rappeler très fort nos désillusions hivernales récentes, du moins chaque fois que des séries de blancs ont précédé et que les mets associés flairaient bon le cochon sec à l’ail. Faut-il y voir un lien d’effet de séquence que nous avions précédemment attribué à quelque jour racine ou à une lune trop expansive ?

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Le Bourgueil 1990 de Pierre-Jacques Druet qui fait suite ne déroge pas à la règle du suicide rouge collectif, façon lemming, avec cette version RIP du Bourgueil, une manière de confirmer que tout est finalement poussière. Amen !

Interlude dans ce paysage de tranchées rouges, le Saint-Nicolas de Bourgueil « Vin d’une Oreille »2008 de Sébastien David.

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Certes, c’est pas donné, mais rien que la façon de vendanger pour garder le raisin le plus entier possible justifie le prix. Et puis, en plus de l’équilibre général, on tient vraiment la une des plus belles gourmandises vinique ligérienne avec un fruit pétant de santé sous un raz de marée de fraicheur.  A conseiller tout particulièrement en cas de séries difficiles, ça vous remonte le moral !

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Pour le suivant, on se bornera à l’étiquette et au nom : P’tite Gâterie » Vin de France 2010 du Domaine des Griottes. On la cite cette gâterie parce qu’on aime beaucoup la fifille qui nous l’a apportée et comme elle nous avait promis un moment mémorable, ce fut le cas.
Disons donc moment mémorable et non gâterie.

Pour finir quand même en beauté la série des rouges, y a qu’à demander Seb David et il fait le reste avec son éponyme Saint-Nicolas de Bourgueil « Hurluberlu » 2011.

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Pur, bon, juteux, structuré… quelques mots qui en disent long sur cet hurluberlu 2011, qui, mine de rien, après quelques hésitations tanniques un peu dures pendant l’hiver, montre désormais son vrai profil de vin qui se descend tout seul, 100% orienté fruit.

Dans la turpide de la série noire de certains des rouges de la soirée, j’en oubliais d’accorder avec bons mets,  ces deux David salvateurs. Quoi de mieux qu’un hommage avec feu le plus Rinaldi des Charlots en dressant avec ces deux vins, un bon petit chou farci comme nous on l’aime…

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« …et vers huit heures, huit heures et demie, nous nous mettrons au lit pour y déguster ma chérie les joies du chou farci».

Reste le chapitre des susucres et apparentés… parce qu’il y a quand sûrement des desserts, en bords de Loire, dans le panier de la présidente.

Le premier de ces messieurs est un Coteaux de Saumur 1990 de Philippe Vatan, dont il nous a été bien difficile de trouver le millésime, dans cette dégustation où tout se passait à l’aveugle.

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En cause, le fait que ce vin avait fortement mangé ses sucres, comme on dit, nous laissant un jus partagé entre acidité vivace, amertume austère, arômes torréfiés et quelques fruits confits tout de même. Plus de de réflexion que de jouissance pure, ce chenin n’en reste pas moins plein de finesse et de classe.

Les plus finauds d’entre vous, lecteurs assidus de nos exploits viniques, auront remarqué qu’on en arrive doucement au 18e vin, non peut-être, et que  nous fûmes encore en mesure d’écrire quelques notes, surtout de pouvoir les relire par la suite. Certes, je reconnais qu’elles furent plus succinctes sur la fin.

Le Coteaux du Layon « La Moque » 1994 de Philippe Deslevaux fait office de second candidat  « interdit aux diabétiques » de la soirée. Et comme beaucoup de vin de Monsieur Delesvaux, ce 1994 parait impérissable sauf pour sa couleur, joyeusement évoluée. La richesse de la bouche, assez botrytisée, est encore clairement de la partie, tout en gourmandise avec un côté tarte tatin ravageur et superbe

Et pour finir, pour la route comme on dit, rien de tel qu’un petit Mosse, un Anjou Blanc « Les Bonnes Blanches » 2001.

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Les Mosse blancs, ils auront vraiment été à la fête ce soir… Ce chenin encore légèrement botrytisé ne déroge pas à la règle, par sa belle fraicheur, son beau fruit, et surtout son côté digeste. Du tout bon Mosse !

Voilà… c’est fini…

Les Vendredivinistes Brusseleirs tiennent à remercier Anne Graindorge, notre gentille présidente du mois, slamme de fond des Vendredis du Vin, pour nous avoir donné l’occasion d’une belle libation, avec ce beau sujet ligérien. Si on s’était écouté, on en an aurait chacun apporté 10 de quilles et il eut été intéressant de consulter les prises de notes, ensuite.
On s’est arrêté à environ 3 par zigue, c’est déjà pas mal, non ?

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On remercie évidemment  ôssi « Le Marseillais » pour l’accueil chaleureux, la petite photographe ci-dessus, mais plus encore et surtout les VDVs d’être ce qu’ils sont, un formidable rendez-vous de doux dingues, assoiffés de bon jus !

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Commentaires
A
Encore une dégustation superbe ! J'adore l'allégorie sur le Bourgueil 1990...En même temps, sont-ce vraiment des vins de garde ? :)
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C
assoifés de bons jus, vous l'etes assurément !
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