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28 septembre 2012

VDVs 49 : My flowers are beautiful

 02

avec le concours des :

 

03

 

Sous la haute présidence de notre Iris, gardienne sacrée du temple des Vendredis du Vin et sacrée gardienne au demeurant, la tâche du mois semblait s’avérer assez aisée puisqu’en grande admiratrice de Dame Nature qu’elle est, Dame Iris nous invitait à traquer les « fameux » aromes floraux du vin.

Premier réflexe du gars qui fait croire aux autres depuis 20 ans qu’il est balaise en pinard, taper « arômes floraux + wikipedia », copier/coller la liste sur un copion pour le jour de la dégustation, en prenant bien soin d’ajouter « Iris » à la liste, question de ne vexer personne.

Bon allez, au cas où vous aussi vous vous posâtes la question « C’est vrai quoi, m…, c’est quoi encore des arômes floraux ?», je vous livre la liste décemment irisée en vous évitant ainsi un wikidétour de plus :

Dans la famille des arômes floraux, nous avons donc :

  • Les arômes de fleurs : rose, pivoine, chèvrefeuille, acacia, églantine, giroflée, violette, géranium, genêt, jacinthe, résédas, et…. Iris.
  • Les arômes de tisane (bien qu’il existe des tisanes sans fleurs) : verveine, camomille, tilleul, aubépine, oranger
  • Les arômes dérivés (ceux qu’on a pas pu fourrer ailleurs mais qui font penser aux abeilles, donc aux fleurs, et les abeilles, c’est gai, ça butine joyeusement) : miel, cire

 

 

05Dessin de Rémy Bousquet

'Tain, j’avais oublié l’œillet blanc… shame on me. Il y en a sûrement d’autres que j’ai oubliés et wiki aussi, c’est évident mais, de fait, on s’en fout un peu.

Quoique…, il me faut encore citer pour les plus techniques d’entre vous, le fameux arôme d’ « aspérule odorante » ou gentiane (pas la même plante mais la même drôle d’odeur, on est pas odorante pour rien). Euh… pourquoi, il dit cela, lui ? Mais, ma bonne dame, parce qu’il semble que le riesling, dans un millésime assez frais qui suit un millésime caniculaire, développe ce genre de fragrances, et pour un bon bout de temps. (Vous avez dit 2004 ?)

Et puis, il dit cela, parce qu’en parlant de riesling, il est certain, le monsieur, qu’à l’énoncé du sujet du mois, en sus du chenin blanc, pas mal de regards se sont tournés vers l’Est du Pays de la France, là où poussent, en complantation ou non, un gros paquet de  cépages floraux, soit principalement les gewürztraminer, sylvaner et riesling, ce dernier principalement sur des terroirs de granit (si, ma bonne Dame), et… le tout dans leurs versions très jeunes « à peine sortis du fût », quand leur tension éclate les râteliers des grands-mères et provoque un mouvement de grève immédiat dans la société protectrice des détartreurs réunis, la SPDR, pour ne pas la citer. Une aubaiiiiine pour Monomaniaque que ce sujet, non ? Il aime ça, il n’a pas de râtelier (du moins pas encore), et ça fait un bon bout de temps que son dentiste-détartreur ne lui cause plus.

 

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A l’aube, de l’habituelle très festive dégustation bruxelloise ayant pour but de glorifier la thématique vendredidumoiséenne du mois, on sentait toutefois comme un doute, voire une angoisse, dans les rangs des déjantés collègues du Monomaniaque autodétartré (à ne pas confondre avec Péteur Pan, le farfadet autopropulsé)… angoisses du genre : ça va saigner, ce soir, avec l’autre, là et côté rouges, on va devoir s’en passer, alors que, ‘tain, les rouges se goûtent si bien pour le moment.
Faut leur laisser une chose, pour ce qui est d’une déclinaison à la Prévert de blancs tendus, z’avaient pas tort les zoziaux. Mais ça n’est rien par rapport à de beaux couacs dans notre sainte quête, pour rappel, « Close Encounters of the Third Flower » ou « My Flowers are beautyful ». En fait, côté Alsace, on a le plus souvent frôlé « Vos Flowers sont Tartes ! ».

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Trêve de plaisanterie, car je ne doute pas que suite à un aussi magnifique avant-propos, vous brûlez d’impatience d’en savoir plus sur les dernières fabuleuses aventures du retour des Brusseleirs au clair de la lune. Plongeons donc, mignonne, dans le cœur du sujet, allons voir si la rose qui ce matin avait muri en son grain de gewürztraminer au soleil n’a point perdu son teint au votre pareil, douce Iris, délicieuse présidente de ces Vendredis du Vin.

06Dessin de Rémy Bousquet

On entame donc les festivités avec une bulle au Père Francis Boulard, et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit des « Rachais ». A noter que nous avons opéré en jour fruit et pas en jour fleur….

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Au nez, à côté d’un légère pomme verte à l’attaque, la bestiole répond présent à fond à l’appel de la fleur, un vrai bouquet de fleurs blanches, d’églantier, de fleur de sureau et même, pour un convive, d’aspérule odorante. Le plus jouissif, c’est surtout la fraicheur déjà ressentie au nez ! En bouche, c’est du pur joyau made in Francis & Delphine, tendu, avec une matière et une fraicheur incomparables, toujours cette réelle impression de minéralité et une longueur énorme. Dément !

On passe ensuite à une quille d’un djeune qui monte à Mittelbergheim en Bas-Rhin, un Pinot Blanc « Gebreit » 2011 de Lucas Rieffel.

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Même si c’est pas typique du cépage, le nez est carrément floral avec des notes de rose, de mimosa et de petites fleurs bleues… pari gagné ! En bouche, un gras et une rondeur fruitée tout en buvabilité côtoient une belle tension, (presqu’inhabituelle du millésime) pour nous offrir un vrai vin de glou, plein de bonheur qu’on aurait pu confondre avec un jeune chardonnay. Yes !

Pas de soucis non plus pour le Muscat « Granite » 2008 de Laurent Barth qui est issu du Schlossberg. (le muscat, Laurent j’en sais rien) En effet, même si ce n’est pas évident pour un Muscat,  le vin répond parfaitement à l’appel de la fleur avec des notes de miel, de fleurs blanches, d’acacia et de rose… tout un programme ! En fait, on se serait bien planté dans note recherche à l’aveugle pour un riesling sur granit, c’est même à s’y méprendre.

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Changement de registre en bouche où pureté, finesse, droiture et surtout notes salines font le ménage, avec, ici aussi, une grosse longueur. Un grand Muscat de terroir par un grand vigneron.

Jusque-là, pas de problème, on est en plein dans le cadre fleuri imposé par Dame Iris… mais c’est ensuite que ça se corse.
Partant du postulat qu’un riesling jeune sur un terroir granitique nous offre plein de floral surtout dans sa jeunesse, on se dit que le vin suivant, un Riesling « Clos Mathis » 2010 d’André Ostertag. En effet, le vin est issu d’une parcelle assez solaire sur le Hagel de Ribeauvillé, soit l’entité granitique de la ville des Seigneurs de Ribeaupierre.

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Certes, on perçoit quelques notes vraiment florales (fleurs blanches, géranium), plus affirmées même sur les tisanes avec un tilleul bien découvert, mais ce qui balaye tout le bazar en profondeur, c’est cette entêtante présence de roche mouillée.
Si en bouche le fruit arrondit par le gras sont présents, c’est le Hagel qui domine avec une acidité saline qui renforce encore l’impression de jus de roche. André apporte au vin sa patte en termes d’équilibre, de pureté et de précision, la longueur impressionnante faisant le reste. Lentement mais surement, Clos Mathis devient grand, très grand. A ne rater sous aucun prétexte.

 

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Le suivant de ces messieurs est, a été et sera indéniablement un des plus beaux pinot gris que j’ai jamais goûté. Cette petite merveille a pour nom Pinot Gris Grand Cru Kirchberg de Barr « La Colline aux Escargots » 2008 de Lucas Rieffel, visiblement vigneron vedette du jour. En plaçant cette quille dans la session florale des VDVs, mon conscient ou mon inconscient me rappelait, en sus des notes de fruits, de vraies envolées florales.

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Certes, je ne pense pas que ma mémoire me joue trop de tours, mais j’aurais quand même du penser un instant qu’un grand vin, sur un grand terroir, ça évolue, et quand ça évolue, c’est le terroir qui s’exprime. Adieu donc acacia, violette et surtout tisane… Bonjour complexité, association de fruits blancs charnus, de notes de chocolat blanc et surtout cette grosse impression pierreuse, presque semblable à de la pierre de lave humide. Comme le nez, la bouche est dense, charnue, plus sèche et précise que grasse et ronde, très minérale et qui profite de la somptueuse acidité du millésime 2008. Un très grand vin, confirmé, donc, mais côté floral, c’est raté.

Même constat pour le suivant Pinot Gris « Hagel » 2010, toujours de Lucas Rieffel.

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On aurait pu imaginer, de par la jeunesse du vin, appréhender quelques arômes floraux, mais de ce côté, c’est plutôt Verdun que Byzance… Le vin n’en est pas moins intéressant, très frais, avec tant au nez qu’en bouche, le plein de fruits blancs, une salinité très soutenue et une acidité made in 2010, tranchante, quoi. De la grosse buvabilité mais pas de fleurs….

 

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Au panthéon de la Savoie qui se boit tout seul et plus vite que Lucky Luke, Gilles Berlioz est en train doucement de se tailler la part du lion, rien que par sa très médiatique cuvée « Les Filles ». Place aujourd’hui à une autre cuvée, « El Hem », Roussette de Savoie 2010.

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Du bouquet, y en a, mais pas de fleurs…. Caramba, encore raté ! Donc le bouquet, il est fruit blanc et jaune, avec une grosse impression de pêches blanches et de coing, le tout agrémenté d’un très beau fumé qui apporte de la complexité. La bouche est fraiche, vibrante, juteuse, avec une sensation de fruits très frais. C’est pas bon, c’est très bon ! Et tant pis pour les fleurs.

 

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On continue la série noire « ni fleurs, ni couronne » avec le Pouilly Fumé « Mademoiselle M » 2009 d’Alexandre Bain. Comprenez bien toutefois : Ce vin est parfait en tout point, même pour un millésime plus solaire… Il a tout pour plaire, équilibre aérien, grande fraicheur, grosse impression de minéralité, très belle longueur et plein de fruits, aussi  et surtout. Et donc à la place des fleurs, c’est agrumes et zestes d’agrumes à plein nez, surtout axé vers le citron.

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Donc, au vu de la thématique, on peut dire que la présente série nous ramène à beaucoup de modestie. Pourtant, j’vous jure, ma bonne dame, on avait bien passé le message : On veut du FLO-RAL, nom de Zeus !
Mais, plutôt que ne voir dans le choix de ces quatre derniers que l’ignorance de ceux qui les ont choisi (j’en ai 2 pour ma pomme), voyons plutôt un clin d’œil facétieux de la vigne qui nous rappelle que son fruit est pluriel et plein de surprise, qui nous nous rappelle aussi probablement qu’à force de bénéficier comme des bienheureux de vins de terroirs dans nos dégustations, il ne faut pas trop s’attendre à percevoir, avec un peu d’évolution, beaucoup d’arôme floraux. Même sur le viognier, à terme, la violette s’efface.

 

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Sur le vin suivant, le Savennières « La Croix Picot » 2002 d’Yves Guégniard, nous avons le bonheur de retrouver la fleur tant recherchée en la présence de Dame Chèvrefeuille. Youpie !

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Enfin… le youpie s’arrête un peu là, parce que si le vin possède certes un certain équilibre, la bouvhe est perturbée par des notes oxydatives, de l’alcool, ce dernier faisant perdre beaucoup de finesse à l’édifice. Le couac de la soirée.

Bon allez, j’avoue, pour la suivante, j’endosse la responsabilité d’avoir placé la quille suivante : Le vin de Pays des Côtes Catalanes blanc « Fleur de Cailloux » 2009 de Jeanfi Padié. Tentant quand même une telle étiquette, non ?

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Et bien, le Padié nous prouve par ce vin, que s’il existe des pierres se reproduisent au moyen de fleurs, il en trouvé…. Tant la sensation de pierre et de salinité domine ce vin, sans qu’il soit austère pour autant, sa marque solaire sudiste venant arrondir tout en équilibre l’édifice de roc. Bon, pour les wiki-arômes floraux, on repassera…. Caramba….

Il nous restait, des cépages alsaciens dits floraux , a en visiter le plus emblématique, celui qui dans l’esprit des masses béotiennes est à la rose ce que le lychee est au dessert chinois, et ce que la saucisse est à Strasbourg, quoiqu’on en pense à vienne ou à Strasbourg.
Voici donc, dans la famille de ce cépage, le Gewürztraminer « Vieilles Vignes » 2008 de Laurent Barth.

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Et bien sûr, le susnommé de nous rappeler que si l’on veut vraiment de la rose et du lychee dans le Gewürztraminer, on est prié de s’adresser aux vins de cépages de grandes surfaces. Bien sûr, si on ajoute 25.000 fois son verre, on finira par percevoir un micro-poil de ces arômes dits variétaux. Mais ici, on est chez Barth, Laurent de son prénom, et le Monsieur ne cesse de nous habituer à des équilibres aériens, des tensions purs, de la minéralité omniprésente. Quant aux arômes variétaux, ils sont ici remplacés par un doux bouquet de fleurs blanches dans lequel sont venus se réfugier quelques baies mûres de raisin de Corinthe… Un délice !

 

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Comme tout le monde le sait ou s’en doute, Bruxelles, se vinifie aussi vite qu’elle se bobotise, mais elle n’en conserve pas moins, à l’instar du reste du pays, un patrimoine fruit du malt et du houblon.
Alors pour les deux derniers liquides de la soirée, petit pas de côté par rapport au second v des VDVs, et direction lambic et son rejeton gueuze, bien de Brusselles, une fois, j’en ai bien peur, non, peut-être

Honneur d’abord  à un Lambic produit à 100 exemplaires par Leo Imai, fondateur de la microbrasserie bruxelloise OWA.

 

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L’original en question a fait murir, pendant près de deux ans, un Lambic dans des tonneaux de bois en présence de fleurs de cerisiers du Japon, qu’on appelle « Sakura » au pays du Soleil Levant.
A travers le nez très caractéristique du Lambic, le cerisier explose littéralement au nez et en bouche.
L’acidité typique de ce type de breuvage apporte beaucoup de fraicheur, la fin de bouche étant classieusement rehaussées par des notes tourbées. Une véritable bière de méditation, un moment rare et…. fleuri !

Last but not least, c’est notre petit coup de chapeau à notre présidente du mois, mais surtout indiscutable cheville ouvrière des Vendredis du Vin, Iris Rutz-Rudell, à qui, à mille bornes de distances, nous envoyons cette Cantillon, Cuvée « Iris » 2007, chargée de bisous bien belges.

 

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Voici ce qu’en disent ses créateurs, Jean-Pierre et Jean Van Roy :

Bière tout a fait originale car contrairement à tous les autres produits de la brasserie, celui-ci ne sera pas brassé avec 35% de froment comme le Lambic. Composé uniquement de malt type pale-ale (qui apporte une couleur plus ambrée à la bière), l’Iris conserve la touche typique de la fermentation spontanée, complexité des arômes et goût vineux.

Différence aussi au niveau du houblonnage. Alors qu’un brassin de Lambic nécessite du houblon suranné à 100%, nous utilisons pour l’Iris 50% de houblon frais et 50% de surannés. Le houblon frais est responsable du développement d’une superbe amertume tandis que les houblons de 3 ans d’âge assurent par leurs tanins une conservation parfaite à la bière.

Vieillie deux ans en barriques, l’Iris est additionnée une nouvelle fois de houblon frais deux semaines avant la mise en bouteille. Un sac en toile rempli de houblon aromatique est plongé dans le tonneau et macère dans la bière deux semaines durant. Cette technique, appelée houblonnage à froid, permet d’intensifier les saveurs dégagée par la bière et la rendre plus amère au nez et en bouche.

N’étant brassée qu’une fois par saison, toutes les bières utilisées pour la mise en bouteille proviennent d’un même brassin. L’Iris est donc une bière millésimée. La seconde fermentation en bouteille est obtenue par ajout de liqueur.

Si la bière « présidentielle » du jour porte ce nom, c’est non pas dû à une éventuelle addition d’Iris, ce qui rendrait la bière horriblement amère , mais bien pour rappeler que la brasserie est sise sur une zone où, antan, régnaient les marais et où l’Iris abondait, raison pour laquelle l’emblème de la ville de Bruxelles est homonyme de notre présidente préférée.

Après 5 ans d’évolution, l’amer si caractéristique de cette bière a laissé la place à plus de douceur, presque caramélisée, offrant ainsi encore plus de buvabilité, le tout étant énergisé par une acidité toute Cantillonesque qui donne un peps de fou à cette bouteille.

26Photo de Présidente odieusement piquée à Eva Robineau

Finir en Iris, c’est finir en beauté. Merci Madame la présidente Iris de nous avoir invité à ces vendredis du Vin sur un tapis de fleurs… on en a drôlement bien profiter pour fêter nos retrouvailles d’après-vacances !

 

Merci aussi à toute l'équipe de nos déjantés Brusseleirs, et plus particulièrement à notre hôte, Jean-François Basin dans son antre de Basin et Marot ainsi qu'à la jeune Brigittine photographa plutôt en fleur qu'en herbe.

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Commentaires
J
Je te lis très régulièrement patrick avec grand plaisir. Quand tu rendras visite à JPP, ne manquons pas l'occasion de se voir et de partager ensemble un repas au presbytère ou dans son casot
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M
Merci Dany,<br /> <br /> Venant de la part de quelqu'un dont j'apprécie toujours de lire tes posts sur DC, ça fait drôlement plaisir !
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J
Fleur de cailloux... que celui qui n'a pas succombé au plaisir de partager une bouteille qu'il aime te jette la première Pierre... ou cailloux ou fleur... <br /> <br /> <br /> <br /> merci pour tes textes et ta joie de vivre<br /> <br /> <br /> <br /> Dany
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M
Merci, j'ai corrigé pour Berlioz.<br /> <br /> Pour les Rachais, c'est toujours le 2006
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B
Heureux de lire que la cuvée Mademoiselle M 2009 a trouvé grâce à tes yeux et à ton palais...<br /> <br /> Quel millésime pour Les Rachais?..<br /> <br /> Quant au vin de Gilles Berlioz, c'est El (avec un L) Hem. Et c'est vrai que c'est bien bon... mais c'est pas cette cuvée que je préfère en Roussette...
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