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30 mai 2013

VDVs #56 : L'arche de Noé des cépages rares et oubliés

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Ils étaient venus nombreux, les Brusseleirs, dans leur tanière ixelloise (lire Bobosland Brussailois*) pour entourer un bon vrai jeune président des
Vendredis du Vin en la personne de leur compère Jeff Heering du blog Balthazar Magnum, car c’est à lui effectivement qu’incombe la charge mensuelle de ce mai pluvieux de nous emmener sur la thématique de son choix :  « L'Arche de Noé des Cépages rares et oubliés... »

* Bruxelles : ville qui au dire de Libération est une ville sâle et pleine d'insécurité, capitale d'un pays, selon le Nouvel obs, en cours d'évaporation!

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Comme le dit lui-même le type de la photo çi-dessus : Un sujet qui traîne dans mes cartons depuis quelques mois, suite à des visites chez des passionnés de leur terroir, des vignerons qui, à contre-courant,  cherchent, travaillent, replantent, repiquent  des cépages identitaires oubliés ou rares de leur région, comme un acte de résistance à la conformité. Des vignerons des quatre coins du vignoble (français ou d’ailleurs) comme Nicolas Gonin en Isère, la famille Plageolles à Gaillac ou les Tarlant en Champagne. Des cépages qui ont pour doux nom le loin de l'oeil, la mècle de bourgoin, l’Arbanne, le Petit Meslier, la Folle blanche, le  Prunelart, le Carignan blanc, des cépages oubliés face à la standardisation, des cépages d’un coin où la vigne disparait, des cépages peut être pas si faciles à travailler mais qui donne au vin toute sa typicité.

Et on comprend ses raisons au président du jour : Ces cépages étranges venus de la planète Bordeaux dans le but de faire de la Terre leur univers, Jeff Heering les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une galaxie américaine. Maintenant, David Vincent sait que les merlots et les cabernets sauvignons sont là, qu'ils ont pris forme humaine (enfin presque) et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…

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Un vrai sujet de passionné, donc, que ceux qui connaissent l’oiseau n’étonnera pas trop, tant l’animal, malgré sa jeunesse et sa jeune paternité montre déjà depuis des années un vrai talent dans la connaissance des vins de glou. (Jeff, t’oublies pas ma quille, hein ?). Un bon vrai beau sujet de Vendredis du vin qui va certainement en terroriser une part, en faire fuir une autre, comme d’hab, en fait….
Et pourtant, faut croire que ça existe partout ces petites choses rares ou oubliées puisque pour notre petite réunion, ce sont 19 quilles qui nous attendaient vaillamment, dont la plupart en monocépages… Et dire qu’on vit au pays de la bière….

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En plus, une soirée sans merlot et sans cabernet sauvignon, on n'allait pas cacher sa joie…

Enfin... dire qu’on n’allait pas cacher notre joie… c'était avant, parce qu’au final, c’est une autre histoire…. Au point qu’il est difficile, même si on s’engage à ne parler que de ce qu’on aime et de ne jamais critiquer ce qui n’est jamais que pas à notre goût personnel, de toujours tenir cette philosophie à la lettre, tant, euh…, vous avez compris.
Croyez bien qu’il ne s’agit ici certainement pas d’un défoulement collectif bien présomptueux quand on est obligé de dire que ce n’est pas trop top.

Bon, que la fête commence…

Le premier des cépages « bizarres » est un Mauzac sous forme de bulles, apéro oblige. Malgré une relative simplicité, ce petnat « Mauzac Nature, Quand Même ! » 2011 des Plageoles en Gaillac s’avère une belle définition du glou, malgré une vinosité indéniable pour ce genre de liquide et des amers assez solides, bref, du chouette.

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On continue ensuite avec du pointu, du rare, issu des tribulations d’un zigue en mal de riesling, rebref, un machin ultraconfidentiel et presque aussi disparu que le Dodo, une originalité campanienne, quoi : le Coda di Volpe. On le retrouve à 100% dans la cuvée Paski 2010, IGT Campania de la Cantina Giardino ; il s’y exprime avec énormément de caractère, d’originalité avec un nez puissant, complexe où quelques notes amusantes de térébenthine ajoutent du caractère mais surtout, il se livre avec une bouche tendue et équilibrée, qui ne refuse pas un peu de gras solaire, mais où prédominent surtout énergie, salinité le tout sur un joli lit d’écorce d’orange amère. Cette belle chose, on la doit à Antonio di Gruttola, un œnologue un peu fou recyclé en vigneron, qui a décidé, avec succès , de faire revivre en Campanie les cépages autochtones, sur les plus vieilles vignes possibles et en l’absence de toute saloperie industrielle… à suivre, on vous dit !

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Pour continuer le périple, on reste en Italie, avec un cépage dont le nom nous éclaire directement sur ses origines : la Vitovska. Avec un machin comme ça, on flaire le Frioul, la frontière slovénienne, les amphores enterrées… et c’est forcément bingo, puisqu’on est face, ici, à la Vitovska 2005 IGT Venezia Giulia de Paolo Vodopivec, un des maîtres du genre… Las, pour une raison difficile à comprendre en l’état, tant les précédentes rencontres avec la chose furent emballantes, ici, à part du beurre, de l’artichaut amer, une forte sensation solaire, c’est morne plaine, si ce n’est l’espoir après deux heures d’aération de voire se pointer une promesse de fraicheur… Mais cela nous rappelle combien il faut accepter avec ces vins bien vivants qu’une ou l’autre bouteille s’enrhume…. (Paraît mùême qu'il y a des Bordeaux qui...)

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On change ensuite de pays tout en restant sur la même latitude pour aller en Provence à la rencontre de ce qui m’étonnerait pas d'être le cépage vedette de ces Vendredis du Vin, le Carignan Blanc, pour ne pas le nommer, un raisin qui mérite assurément notre confiance. Et c’est Pierre Michelland, un vigneron féru de tradition et de naturel qui nous l’offre avec son «Cante Gau » 2010, Vin de France de son Domaine de la Realtière. Si le nez est assez réservé, concentré sur de léger fruits citriques, il respire la fraicheur, fraicheur qui prend une dimension supplémentaire en bouche avec un juteux plaisant et claquant, à haute buvabilité, donc, si ce ne sont les quelques notes boisées qui, bien que dispensables, ne perturbent pas l’édifice. Un très chouette vin !

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Les habitués des errements bibitifs de notre club bruxellois n’ignorent pas que notre petite photographe à un certain tropisme affirmé (un bountche, comme on dit, ici) pour le domaine corse d’Antoine Arena, et si ce n’est pour ses quilles, c’est certainement le cas pour leurs géniteurs… Vous suivez ?

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Et qui dit Arena, Corse, cépage oublié et/ou rare, dit Bianco Gentile, un nom qui sonne si juste à nos tympans, tant les voisines papilles ne rêvent que de cela, surtout en ces beaux étés qu’on ne nous promet plus. Mais en cette soirée, un peu comme pour la Vitovska,  le carrosse Bianco Gentile 2008, Vin de Table de France d’Antoine Arena, s’est retransformé en citrouille un peu confite avec une dominance solaire indéniable, des notes oxydées un peu trop présentes, une amertume un poil trop présente mais avec aussi et quand même une belle acidité et de suaves fruits blancs bien charnus. Et quand on aime, hein, Brigitte, on….

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Il y a des jours comme cela où l’amour doit être aveugle et ce n’est pas le suivant Terret qui peuple le Barral Blanc 2011 de l’éponyme Léon qui risque de contredire ces propos proverbiaux. Si le nez est plaisant, floral, plein de petits fruits frais, il annonce aussi un couac solaire qui s’exprime hélas que trop par une bouche rouillée, dure, à l’acidité carrée et à l’amertume métallique. Vu les petits bijoux que le maître Barral a l’habitude de nous fournir, on mettra cette petite déception sur le compte de l’engagement au très vivant ou finalement sur une bouteille pas exacte dans une soirée pas si facile.

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On repart dans le grand rare avec le Rava Six, un cépage hybride qui s’étend sur 6 hectares de sols granitiques en décomposition en Haute-Loire et qu’on retrouve, ici, à 100% dans le Rav Par Six 2010 de la Cave Mondon-Demeure. Si l’acidité semble avoir été oubliée ou pour le moins muselée, ce vin se distingue toutefois par la puissance de son nez et de sa bouche avec beaucoup de fruit bien juteux et surtout énormément de caractère. Si ce n’est pas l’extase, le mérite de ce vin est de nous faire retrouver le sourire avant de passer aux rouges.

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Pour entamer les festivités rouges, on s’attaque à nouveau à du pas commun, du moins en termes de notoriété, parce qu’à part la lointaine ressemblance de consonance avec un ailier bavarois,  je dois avouer que c’est bien la première fois que j’entendais parler du Rybeyrenc . Il faut croire que je ne suis pas le seul, parce que Thierry Navarre s’est senti obligé de mentionner, « Cépage Oublié du Languedoc », sur son Vin de France 2011, totalement à base du dit cépage.
A-t-on la potentialité d’oublier ce qu’on ignore, ça, c’est une autre affaire....
Revenons au pinard pour dire que son nez nous tacle en finesse, avec un très bel effort du fruit sur l’aile droite pour terminer avec un bel obus de fraicheur tout en fruit, une manchette de tanins fins bien plus classe que celle du franco-bavarois et des épices et une buvabilité qui méritent bien une hola des supporters. Bon d’accord, on n’est pas non plus dans le côté émotif primaire à tendance psychorigide, on est sur le glou sans tralala mais très joyeux. Les petits 11° embarqués seraient-ils responsables de cette effervescence du public ?

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Petite parenthèse en forme de retour sur terre pour parler très brièvement du Pineau d’Aunis qui a suivi, et, qui à l’instar du carignan blanc, risque d’être souvent à l’honneur dans ces joutes vendredivinesques de mai. La parenthèse s’achève déjà ici, tant il m’est impossible de parler du vin qui était censé l’illustrer et dont je tairai le nom, surtout le nom ! Je préfère rêver à cette cuvée Cantillon « Zwanze 2011 » où les grappes d’Olivier Lemasson mises en bière nous avaient fait littéralement décoller.

Impossible aussi d’éviter le combien subtil jeu de mot avec le cépage suivant : Icaunais, tu connais ? (La honte est un sentiment noble quand elle n’est pas hypocrite)
Bref… sans le connaître précédemment, il nous a bien plu, cet Icaunais 2008 des Cailloux de Paradis de Claude Courtois malgré son nez boisé, un poil surmaturé qui faisait craindre du lourd du Sud, parce que sa bouche a vraiment tout pour plaire : belle acidité, gros fruit croquant, belle longueur charnue, tanins veloutés et donc, belle buvabilité…
Maintenant, on connaît !

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Aux confins de l’hexagone, en son Sud-Ouest profond, on trouve un Jurançon pas blanc parce qu’il est Noir. Ouais, Jurançon Noir, on te dit. Et Noir, c’est Noir chantait l’autre, ce qui, en plus des caractéristiques carrées du cépage a certainement inspiré  “You Fuck my Wine”  2012, le Vin de Table du Mas del Périé de Fabien Jouves. Une sorte de rencontre de ring de boxe entre un De Niro pas content et la finesse de Johnny…
La petite Eva Robineau à la primesautière plume dans son blog Oenos a superbement décrit la chose :
Parce que le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il envoie du lourd, ce vin. Ce n’est vraiment pas habituel. Au nez, on a des notes assez prononcées que je comparerais à celles des pruneaux ou des cerises qui ont passé des années dans l’alcool. Du fruit rouge cuit alcoolisé. C’est dense, avec de la matière, un peu de fraîcheur mais on sent bien l’alcool. Alors je ne le mettrais pas dans la catégorie des rouges glouglou pour pique-nique. Ce serait un coup à ne pas voir la fin du repas… Plutôt avec un plat riche et un peu épicé, ou comme je l’ai bu moi, en guise de verre de conclusion d’une soirée.
Pas de chance pour nous, on n’était pas en fin de repas…. Et je préfère les Bérurier, en tant qu’à faire… Comme disait un de mes potes voyant un de ses comparses tremper le bout de son engin reproducteur dans son apéro… « J’aime bien la guindaille, mais là, il y a des limites ! »
Définitivement, l’humour, c’est une des choses que je préfère… avec l’infanterie et les pieds paquets.

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On reste dans le Sud-Ouest avec un cépage qui malgré sa rareté mérite l’AOC. Il s’agit de l’Abouriou et qui dit Abouriou dit « Bouriou » d’Elian da Ros, un Coteaux du Marmandais, ici, dans sa version 2011. Je persiste à me demander si Elian est capable de faire quelque chose que je ne trouverais pas "au moins" très plaisant. En tous cas, c’est pas ce vin qui me fera changer d’avis, mes compères, idem, tant ici on allie finesse fruitée du nez à finesse, équilibre, suavité, croquant de la bouche, velouté des tanins, et même s’il y a un peu d’amers, même si ce n’est pas terriblement long, putain, que c’est bon !

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On l’appelle Braucol, mais aussi Fer Servadou, il semble se complaire en Languedoc, en tous cas il est le seul cépage rare à être cité deux fois dans ce périple oenobruxellois. Et pour commencer, on a droit au « Champ d’Orphée » 2011, une IGP des Côtes du Tarn de Stéphane Lucas. Et s’il n’avait pas son traitement sous bois, il aurait vraiment tout plaire, ce petit, avec son beau nez intense de fruits noirs, son bel équilibre de bouche, ses tanins et son amertume très maîtrisés et en fin son joli fruit bien juteux….

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Pour suivre on a carrément droit à un assemblage de  Marselan et de Caladoc (avec aussi un peu de carignan), parce qu’il y a donc des coins où  les oubliés font la fiesta ensemble ! Et on trouve cette belle équipe dans le Château Gonflable Gonflable 2011 « Grand Q Glacé » de Cyril Alonso (P-U-R)… Avec un nom comme ça, soit tu fais comme Fuck…, et on discute, soit tu commets ce vin, et en plus de se marrer, on applaudit de bonheur et de buvabilité. Même le sucre légèrement résiduel et la surmaturité passent sans le moindre souci dans cette petite merveille de glou avec un F-R-U-I-T gros comme ça ! Réservez pour cet été qu’on vous dit !

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On repart en Italie ensuite à la rencontre de la Bonarda. Bon d’accord, mes amis italiens diront qu’on en trouve encore beaucoup en Piémont, souvent en association avec la Barbera, mais j’avoue qu’avant de goûter cette chose justement en assemblage avec de la Barbera dans le Trebbiolo Rosso 2010 de La Stoppa en Emilie-Romagne, ben, je connaissais pô ! Mais dès qu’on y a goûté, on se dit que c’est trop naturellement bonnard, ce truc (je sais, c’est facile), bonnard non seulement en buvabilité pleine de fruit et de fraicheur, mais bonnard encore et aussi en terme de finesse, de complexité et de longueur… chouette !

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On aurait dû avoir droit à un beau Cinsault avec l’Œillade 2007 du feu Plan de l’Om de Joël Foucou en Languedoc, mais une fois de plus, on suspecte un gros problème de bouteille.

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Bon si vous suivez jusqu’ici, on vous rassure, c’est bientôt fini, encore trois petits vins et un bonus et zou, vous en aurez terminé avec nos divagations.

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Et, pour commencer ce sprint final, rien de moins connu que le cépage Prunelart qu’on trouve à 100% dans le Gaillac Rouge 2008 de Robert et Bernard Plageoles un vin au nez plus classique avec quelques notes végétales et à la bouche équilibrée même si les fruits sont assez forts sudistes, que les tanins sont assez secs et que ce n’est pas non plus extrêmement long. Mais, comme une fille ne doit pas posséder tous les atours pour séduire, ici, c’est vraiment une sensation de pas mal du tout qui ressort avec, à nouveau, une buvabilité parfaite. Bien sûr, il y a plus cher et… plus pute !
Et puis, juste 8 hectares au monde… ça émeut...

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Le second vin du trio final nous ressert le Fer Servadou, déjà rencontré plus haut, avec, ici, de la Négrette et du Cabernet Franc. Et comme cuvée, on fait pas mieux pour le moment puisqu’il s’agit du Mauvais Temps 2011, l’IGP Aveyron de Nicolas Carmarans. A nouveau un gros contraste entre un nez puissant avec une grosse volatile, un gros fruit bien solaire et… une énorme buvabilité, comme quoi, c’est bien en bouche que ça se passe !

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Et on termine par un cépage italien bien rare mais que tout le monde connaît bien maintenant depuis qu’Elisabetta Foradori lui a redonné ses vraies lettres de noblesse et que, du coup, en Trentin, plein de vignerons se refocalisent dessus…. Vous avez dit Teroldego ? Of course… et ici dans sa version Foradori 2008. Ah oui, on vous en déjà parlé de cette quille… mais juste pour le plaisir on retape sur le clou : Nez fin, complexe, fruit rouge très frais et un léger bois, totalement maîtrisé. En bouche, la classe parle en fraicheur, en longueur et en glou, bref, un vin littéralement superbe et une géniale manière de terminer ce nouveau marathon vendredivinesque.

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Reste à tenter une conclusion sur tout ce bazar… et bé… on s’est dit qu’on avait bu des trucs super buvables souvent, des machins passés aussi et quelques zozos bizarres… Mais globalement, au-delà de la buvabilité, ce maître atout qu'on vous accorde bien, on se dit que "sauver les Willy oubliés ou rares", c’est certainement bien pour conserver de la biodiversité, point à la ligne
Pour le reste, on a pas pu empêcher le groupe de conclure : les rares, c’est souvent pas mal du tout, mais... les oubliés, il y a peut-être une raison, parce que, souvent, à prix moindre, faut admettre qu’il y a des classiques tout aussi, si plus, bandants….

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Mais donnez-nous tort, on demande que ça !

Seulement voilà, en plus du Teroldego pas si rare et pas si oublié que ça, et comme on avait encore soif (j'vous jure), on s’est attaqué pour finir à un Cot, plus exactement au KO « In Cot We Trust » 2009, Touraine Rouge de Puzelat… et...voilà le vin de la soirée, le truc génial qui descend tout seul, bref à lui seul, une forme de CQFD.

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Bon...si tout le monde, en ce vendredi de mai automnal a fait comme nous, et bien le président, il risque de se marrer à tout compiler, parce que dans le dictionnaire Hachette des cépages de Pierre Galet, il y en a 9600 des cépages… Alors Jeff, du blog Balthazar Magnum, nous on te dit « Amuseer da goed ! », ce que les fins linguistes auront traduit sans difficulté par « Bien fait pour ta poire, président, fallait pas nous balancer un sujet comme ça…. »

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Commentaires
D
dans les cépages oubliés, pour le carignan blanc dont vous parlez, il y a le Lune Blanche du domaine Le Conte des Floris!...
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L
Je suis très heureux que vous ayez dégusté le champ d'Orphée! <br /> <br /> Juste une précision: Ce vin n'a jamais vu le bois. J'ai horreur des barriques. Il y a des notes boisées, mais c'est lié au cépage ou au terroir, mais en aucun cas à la barrique.<br /> <br /> <br /> <br /> Stéphane LUCAS
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F
Merci pour ce compte-rendu, très vivant ; et pas si méchant avec les vins finalement.
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