Le Roundup mis en question dans la revue américaine "Nature"
Etonnante découverte diront certains ou triste confirmation diront d’autres que cet article du professeur en toxicologie de la fac de Bordeaux III, Jan Voorbloed, que publiait hier le célèbre magazine scientifique américain « Nature ».
Il semblerait que la présence sérique au-delà de 0.03mg/l de trichono-benzoyl-methylnaphtalène, un métabolite hépatique d’un dérivé du Roundup provoque une altération des récepteurs au 2.4 ethynyl, -3,5, vaniline, 1,6, methyl-xylenol situés sur la paroi inférieure du nez, appelée zone des cornets.
Cette atteinte résulterait en une diminution continue de la perception d’arômes vanillés, lactés et de type boîte à cigare.
Cette étude montre auusi une aggravation de cette pathologie chez les fumeurs, particulièrement consommateurs de cigares ou cigarillos.
L’étude a été pratiquée sur un large échantillonnage de volontaires, tous se déclarant consommateurs réguliers de vins de la région de Bordeaux où ce dérivé de Roundup est massivement utilisé et en double aveugle vis-à-vis d’un échantillon non consommateurs de vin.
Tout ceci expliquerait le besoin actuel de certains œnologues de corriger de plus en plus leurs vins à l’aide de méthodes comme les copeaux de bois pour entretenir une forme d’équilibre aromatique perçu à leurs vins.
A suivre, évidemment !